La série des Végétalis a émergé d'une observation ancienne et répétée de la végétation, comme élément essentiel de la perception que j'ai de mon environnement, comme témoin de la présence de l'eau, comme maillon essentiel de la vie. Le règne animal et donc in fine l'humanité, s'est développé en interdépendance avec le règne végétal, celui-ci mettant à la disposition du premier les ressources de la terre (règne minéral), du soleil, rendant l'air respirable. Puissance, générosité et violence de la vie, quatre éléments : eau, terre, soleil et air, imprègnent cette série de tableaux. Et puis le concept temporel ne peut que s'inviter ici : l'homme développe la perception de son environnement végétal ici et maintenant, cependant le règne végétal s'épanouit sur des échelles de temps différentes de celles de l'homme...nous rappelant que la vie obéit à des cycles qui incluent morts et renaissances.
Cette série, ne se veut pas figurative ou copie fidèle et reconnaissable de la réalité. Il s'agit plutôt de rendre compte de la complexité de la vie végétale. Fragments, impressions fugitives et subjectives, traces mémorielles éparses dans le temps et l'espace, sont prélevées et réassemblées pour évoquer des sensations, des émotions, des souvenirs, parler à notre inconscient végétal. A chaque spectateur d'entrer en résonance avec ces images, de les relier à ses propres réminiscences, ses propres perceptions, sa sensibilité personnelle, sa manière unique d'être au monde.
La technique, sur médium enduit, utilise pigments, papiers chinois, poudre de marbre, transfert d'images originales travaillées numériquement en noir et blanc, et quelques tirages linogravés sur papier fin.
Le long travail sur la matière des tableaux, s'adresse à la perception sensorielle du spectateur (vue, toucher, environnement émotionnel) et les transforme en une interface entre la réalité et les multiples ressentis présents dans la mémoire sensible du spectateur.
Cette série, ne se veut pas figurative ou copie fidèle et reconnaissable de la réalité. Il s'agit plutôt de rendre compte de la complexité de la vie végétale. Fragments, impressions fugitives et subjectives, traces mémorielles éparses dans le temps et l'espace, sont prélevées et réassemblées pour évoquer des sensations, des émotions, des souvenirs, parler à notre inconscient végétal. A chaque spectateur d'entrer en résonance avec ces images, de les relier à ses propres réminiscences, ses propres perceptions, sa sensibilité personnelle, sa manière unique d'être au monde.
La technique, sur médium enduit, utilise pigments, papiers chinois, poudre de marbre, transfert d'images originales travaillées numériquement en noir et blanc, et quelques tirages linogravés sur papier fin.
Le long travail sur la matière des tableaux, s'adresse à la perception sensorielle du spectateur (vue, toucher, environnement émotionnel) et les transforme en une interface entre la réalité et les multiples ressentis présents dans la mémoire sensible du spectateur.
très intéressante démarche; résultat superbe, bravo0
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